Saints, Saintes, fable imaginée par Grand Magasin, raconte la vie de 99 saintes et saints inconnus des calendriers.

Une partie de ces chroniques est exposée sous forme de litanies en un point élevé de la ville de Fribourg  -à l'aula de l'université- une seconde dans sa partie médiane -dans la grande salle de la Grenette- une troisième enfin en Basse-ville  -à l'école de la Neuveville-.

Les spectateurs sont invités, entre ces trois lieux, à un pèlerinage descendant à travers Fribourg, au cours duquel ils croisent nombre de saints en chair et en os, expressément signalés dans la foule par une pancarte ou un symbole. Les uns passent simplement ; d'autres se livrent à une menue activité (lire un journal, jardiner, traverser la rue, nettoyer des vitres); certains font coïncider leur emploi du temps réel avec leur apparition.

L'un des objectifs de cette mascarade minimalisée peut être d'appuyer la théorie de Sainte Crépuscule : "elle émit l'hypothèse que tout le monde était saint. Idée farouchement combattue par les saints officiels qui pressentaient la fin de leurs prérogatives*".
*Texte extrait de la présentation du projet Saints, Saintes par Grand Magasin.